Notre équipe sauve des vies !
Notre premier objectif : sauver des vies et améliorer les conditions de vie de nos patients. Voici des témoignages de quelques-uns d'entre eux :
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Est-de-l'Île-de-Montréal
Notre premier objectif : sauver des vies et améliorer les conditions de vie de nos patients. Voici des témoignages de quelques-uns d'entre eux :
En 1980, le destin de Sonia Sasseville a croisé celui de notre CIUSSS. Alors âgée de 12 ans, elle est diagnostiquée d’une maladie hématologique qui met sa vie en péril. De toute urgence, on la transporte à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), et la pédiatre-hématologue Dre Yvette Bonny effectue la toute première transplantation de moelle osseuse au Québec pour sauver Sonia.
« Quand on obtient une greffe, il y a des hauts et des bas, mais il faut regarder le but ultime : notre guérison. »
Sonia a décidé de redonner aux suivants en devenant infirmière à HMR, où elle a travaillé durant 35 années.
Que ce soit en chirurgie, à l'urgence, en pédiatrie ou en hémodialyse, Sonia a marqué tous ceux qui ont croisé son chemin.
En 2023 Sonia a accroché son stéthoscope pour une retraite bien méritée. Son mari François, qui a aussi travaillé toute sa carrière à HMR, partage cette nouvelle étape de vie avec elle.
Quant à Dre Bonny, elle vient tout juste d'être nommée Commandeure de l'Ordre de Montréal en reconnaissance de son immense contribution à l'avancement de la médecine !
Apprendre qu’on a une maladie grave à 18 ans, c’est un peu irréel. Mais quand j’ai commencé à avoir des traitements de chimiothérapie c’est devenu très concret. Puis les médecins m’ont appris que j’avais en plus une myélodysplasie nécessitant une greffe de cellules souches. C’était tout un choc ! Heureusement, ils m’ont rassuré en me disant que je serais traité dans un excellent centre : HMR. À ma famille et moi ça nous a enlevé un immense fardeau d’être traité ici. J’ai reçu une première greffe d’un donneur inconnu, mais au 100e jour j’ai appris que je rechutais. Le traitement dans ce cas est habituellement un médicament à prendre durant deux ans, mais le pronostic n’est pas excellent. C’était un moment très difficile pour moi car il n’y avait rien à quoi m’accrocher.
Mon hématologue de HMR a remué ciel et terre pour me faire accepter dans un protocole de recherche avec le traitement UM171, même si je ne me qualifiais pas. Elle était convaincue que ce traitement expérimental, multipliant des cellules souches de sang de cordon qui sont ensuite traitées et greffées aux patients, pourrait me guérir. Ses démarches m’ont redonné espoir !
Ma deuxième greffe avec UM171 s’est mieux passée que la première, avec peu d’effets secondaires et seulement quatre semaines d’hospitalisation. Je me sentais tellement bien que c’en était presque stressant !
Au total, j’ai eu des traitements durant 18 mois, j’ai été hospitalisé durant sept mois dont cinq mois et demi à HMR et j’ai dû arrêter mes études durant deux ans. Je commence actuellement ma dernière année de baccalauréat et j’ai repris une vie normale.
Je suis maintenant guéri et je redonne à ma façon en rencontrant les patients atteints de cancer à l’Espace partenaires en cancérologie. Je les écoute et je leur montre qu’il y a quelque chose après le cancer, qu’il y a de l’espoir. Je travaille aussi à temps partiel dans l’unité de recherche de Karine Bilodeau, qui travaille sur la vie après un cancer et les soins aux patients.
C’est grâce aux recherches et à l’excellence des équipes du Centre d’excellence en thérapie en thérapie cellulaire que je suis guéri. Je veux aussi remercier du fond du cœur mes médecins, Dre Nadia Bambace et Dr Olivier Veilleux et les infirmières du 5CD où j’ai été hospitalisé. Elles prenaient toujours le temps avec moi, même si je voyais qu’elles n’en avaient souvent pas. Leur attitude envers les patients m’a vraiment encouragé, elles sont toujours souriantes et elles gardent un moral d’acier !
Ludovic, en rémission d'une leucémie myéloïde aiguë
Quand on m’a annoncé que j’étais atteinte d’une leucémie en janvier 2018, je ne réalisais pas à quel point ça pouvait être grave. Puis, la réalité a fait son chemin et le mot « cancer » a fait irruption dans ma vie de jeune agente de bord de 24 ans.
J’ai rapidement été entraînée dans le tourbillon des traitements. D’abord un premier épisode de chimio qui n’a pas eu de bons résultats. Puis, un deuxième, qui m’a menée vers la rémission, mais pour combien de temps ? Difficile à dire avec le risque de récidive… Il fallait aller plus loin pour augmenter mes chances d’être guérie pour la vie.
Et cette chance, ça a été la greffe de cellules souches. J’ai encore du mal à y croire : j’ai été sauvée grâce aux cellules souches d’un parfait inconnu ! Peu de temps auparavant, je ne savais même pas que c’était possible et pourtant, ces traitements de pointe m’ont donné une nouvelle vie… ou plutôt redonné ma vie.
Je suis tellement reconnaissante ! Aujourd'hui, je suis guérie et je comprends l’importance de rendre accessibles les traitements novateurs que j’ai reçus.
Alexandra, guérie d'une leucémie myéloïde aiguë
Je m'appelle Richard, j’ai 75 ans. En 2017, on m’a diagnostiqué une leucémie myéloïde aiguë. Au début, j’ai été hospitalisé dans un hôpital sur la rive-nord de Montréal, près d’où j’habite. Mais très vite, il a fallu me transférer à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), car l'autre hôpital n’était pas équipé pour traiter ma leucémie.
Les premiers spécialistes que j’ai consultés me donnait 6 à 12 mois à vivre. Puis, j’ai bénéficié de traitements de l’HMR, grâce à qui je suis encore ici aujourd’hui pour vous raconter mon histoire.
L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont déjoue les pronostics
Après plusieurs mois de traitements, j’ai fait une rechute, c’est alors qu’on m’a permis d'avoir accès à un traitement expérimental. On m’a expliqué qu’il me permettrait de vivre encore « un petit bout de temps ». Malheureusement, même cette nouvelle solution ne fonctionnait pas. J’ai fait une deuxième rechute.
S’en sont suivis : nouveaux traitements, hospitalisations, transfusions, allers-retours à Montréal pour mes rendez-vous… Accompagné par l’équipe de l’HMR et avec l’arrivée de mon premier petit fils, je reprenais des forces. J’avais envie de vivre!
J’ai été remarquablement bien suivi par les Dre Josée Hébert, Dre Julie Bergeron, et Dre Léa Bernard. Le dévouement de ces trois femmes est au-delà des mots. Il y a eu ces médecins, mais aussi toutes les infirmières et infirmiers, qui m’ont accompagné avec tellement de douceur.
HMR, un hôpital vétuste, mais humain
Certains peuvent dire que les locaux sont vétustes mais ce qui compte vraiment pour moi, ce sont les soins. Et à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, j’ai reçu des soins extraordinaires. Cela fait maintenant près de 8 ans que j’y suis suivi, et je peux vous dire que je considère l’HMR comme ma deuxième maison et ma deuxième famille.
Aujourd’hui, j’ai toujours des traitements, mais ça fait presque 4 ans que je n’ai pas eu de transfusion. Je suis stable, en maintien de rémission, et je vis normalement. Je voyage à nouveau, je profite de mes petits-fils, je les emmène en vacances. On se gâte. Je profite de la vie. Tout ça ne serait possible sans les équipes de l’HMR.
Donner à Maisonneuve-Rosemont
J’aimerais finir ce témoignage en m’adressant à celles et ceux qui pensent à donner. Avec la maladie, j’ai compris que l’on devrait tous soutenir des hôpitaux ou des organismes de santé, parce qu’un jour ou l’autre, on en aura inévitablement besoin.
Si des traitements expérimentaux existent, c’est grâce aux dons. La maladie peut arriver à n’importe quel moment, et quand ça arrive, je peux vous dire qu’on est reconnaissant de pouvoir compter sur des soins humains et de qualité.
Soutenez la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
C’est grâce à l’HMR, et à toutes les personnes formidables qui y travaillent, que je suis encore là aujourd’hui. Et pour ça… je leur dois la vie. Merci de donner.
J’ai reçu de la chimiothérapie, de l’immunothérapie et deux greffes de cellules souches, entouré de technologies de pointe. Toutes les cellules sanguines de mon corps ont été remplacées par celles de ma sœur Lucie grâce à une allogreffe de moelle osseuse.
J’ai eu la chance d’être traité à Maisonneuve-Rosemont, par le médecin qui a inventé la technique pour multiplier les cellules souches de cordon ombilical !
Je suis en vie parce que j’ai pu bénéficier de traitements dernier cri extrêmement efficaces et d’une expertise de niveau mondial, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Plus on va avancer en ce sens, plus on va changer des vies.
André, guéri d'un cancer de la moelle osseuse